TEAM LAB #7

ARTHUR,

ou la gentillesse et la bonne humeur à l’état pur.

Arrivé au labo en septembre 2023, blagueur dans l’âme et toujours prêt à dérider la pièce, il insuffle une bonne humeur contagieuse au quotidien, écoute beaucoup et conseille encore mieux nos clients. Découvrez au cours de cet article, son travail mais surtout sa personnalité et sa sensibilité à la photo cinématographique et  humaniste. C’est dans cette exploration personnelle que l’on comprend mieux qui il est, et ce qui l’anime vraiment.

« Je venais pour déposer des films et l’ambiance avait l’air bonne dans ce labo ! Je cherchais à renouveler mon expérience en boutique en trouvant quelque chose de plus parlant pour moi, avec un univers qui me portait plus d’enthousiasme que dans les autres secteurs dans lesquels j’ai pu évoluer. »

quI EST-IL ?

Après plusieurs années d’études dont une en cinema, une expérience en Cinémathèque, en office de tourisme et dans d’autres domaines au contact de clients, il avait envie d’approfondir ses compétences en laboratoire photographique.  De nature blagueur, Arthur transmet énormément de bonne humeur et de rire au sein de l’équipe. En clair, on ne s’ennuie pas avec lui ! Et surtout pour vous, il est capable de se plier en quatre pour que vous ressortiez heureux et satisfaits de vos travaux photos.

« Je pense que le comptoir est mon poste préféré. J’y passe beaucoup de temps, j’y ai mes habitudes et je commence à connaître les habitués ! Puis j’aime l’ambiance d’une boutique le matin, le réveil, le café... J’aime bien aussi cibler et conseiller les clients en fonction de leurs envies et de leurs besoins pour qu’ils soient complètement satisfaits ! »

En plus du comptoir, il apprécie particulièrement le poste de scan, où il peut notamment admirer vos paysages Alpins et Pyrénéens ! Il est vrai que nous sommes souvent plus sensibles aux photos que l’on aurait aimé faire, dans les lieux que nous aurions aimé visiter, c’est un fait ! En photographie argentique, Arthur s’amuse principalement avec son Nikon TW 20 AF, son Minolta Big Finder ou son Canon prima 5, des points and shoots parfaits pour de la photographie d’instant, sans prise de tête. 

Inspiration et PHOTOS D’ARTHUR

Comme il me l’explique, sa pratique est, comme pour beaucoup, de figer un moment, un souvenir ou tirer le portrait de ses ami.e.s. Choisir sa pellicule photo apporte aussi une forme d’esthétisme et une dimension supplémentaire à ces moments. Cela vient donner de l’âme à tout ça comme il le dit ! Faire de l’argentique, c’est choisir de bout en bout ce que l’on souhaite dégager de nos images. Un certain rendu de couleurs et de contrastes, accentuer des teintes et des éléments. Mais aussi, pour beaucoup, cela augmente la valeur de nos souvenirs. Quand on y pense, cela donne envie de s’y replonger, de repenser à ces moments de bonheur partagés. Cela est plus présent sur papier imprimé que dans la galerie de notre téléphone que l’on ouvre au final rarement.

 
« En couleur j’aime bien la Fuji 200 qui est facile et me rappelle les photos d’album de famille et la Pro Image qui me permet d’avoir un grain fin et des couleurs moins saturés et enfin en noir et blanc, la Rétro 400 s !! »

Par Arthur, pellicule Rollei Retro 400s

Dans ses inspirations, Arthur évoque une exposition d’Elsa & Johanna qui l’a marqué à la MEP (Maison Européenne de la Photographie) en 2022 qui lui a beaucoup plu. Nommée The Timeless Story of Moormerland, les photographes Françaises Elsa Parra et Johanna Benaïnous se mettent en scène à travers une vingtaine de personnages, dans un décors des années 60/70 d’Allemagne de Basse-Saxe.

Il évoque aussi la série Touch Sanitation (1979-1980) de Mierle lederman Ukeles. Un véritable témoignage de reconnaissance aux Senmen (éboueurs de New York, en décembre 1978 lors d’un blizzard qui avait paralysé la ville s’étaient fait critiquer pour ne pas s’être occupés des déchets de la ville alors qu’ils avaient travaillé jour et nuit pour déblayer les rues). Lorsque l’on regarde les références d’Arthur, on comprend qu’il est particulièrement sensible à la photographie qui parle d’instant de vie et de personnes de l’ombre. Le parallèle entre les deux, l’une met en scène une époque passé, très cinématographique (Elsa & Johanna) parlant d’identité et l’autre étant presque un signe de remerciement, d’hommage et de dénonciation de mépris de classe présent à New York en 1978 et qui existe toujours aujourd’hui partout dans le monde. 

Si il y avait un conseil à donner à un débutant

« J’ai commencé la photo, en achetant des jetables et j’ai eu pas mal de loupés ! Un doigt qui trainait ou des photos très sombres en intérieur ! Ce conseil est pour l’utilisation des jetables et compact ! pour éviter d’avoir de mauvaises surprises, faites attention à ne pas avoir le doigt devant l’objectif, on peut ne pas s’en apercevoir car le viseur est en haut. Et mettez le flash !! »