Le procédé photographique est né au alentour de 1825 nommé l’héliographie par l’inventeur, physicien et ingénieur Nicéphore Niépce. Il énonce un procédé qui serait capable de "fixer les images des objets par l’action de la lumière" ou encore "moyens de fixer spontanément, par l’action de la lumière, les images reçues dans la chambre noire". Il s’associera par la suite avec Louis Daguerre pour continuer les recherches et le faire connaître. A la mort de Niépce en 1833, Daguerre perfectionne son invention et est reconnu officiellement en août 1839 sous le nom de "daguerréotype".
C’est ensuite en 1841 que William Henry Fox Talbot inventera la Calotypie, un procédé photographique qui permet d'obtenir un négatif papier direct et d’ensuite de reproduire des images positives par simple tirage contact. Ce procédé négatif-positif deviendra la base de la photographie argentique tel que nous la connaissons aujourd’hui.
La photographie à l’aide d’une chambre photographique et d’un plan film souple (entre 1885 et 1889 par George Eastman fondateur de Kodak) est l’un des procédés les plus anciens (auparavant sur plaque en verre breveté en 1880) de la photographie et est encore utilisé aujourd’hui par certains photographes argentiques.
135
largeur du film : 35mm, longueur : de 50 à 170cm en fonction du nombre de vues
vient du cinéma dans les années 1890
1913, Oskar Barnack développe le Leitz Ur-Leica, un prototype d’appareil photo qui utilise du film 35 mm cinéma
Commercialisé sous cartouche 135 pour la photographie argentique par Kodak en 1934
taille de l’image : 24x36mm rapport 2:3
12, 24 ou 36 vues dans une pellicule 135.
pellicules : négatif et positif couleur/noir et blanc
Appareils photos 35mm : télémétrique, reflex, point and shoot, appareil jetable, appareil demi format (half frame), panoramique.
toujours en vente
APS (Advanced photo system)
Largeur du film : 24mm
Commercialisé en 1996 par Kodak
alternative plus moderne et conviviale au 35 mm
automatique, grand public, simple d’utilisation
3 formats :
classique 2:3, 16.7 x 25.1 mm
panoramique 9:16, 16.7 x 30.2 mm
ultra panoramique 1:3, 9.5 x 30.2 mm
15, 25 ou 40 vues en fonction du format sélectionné.
déclin début année 2000 et arrêt de la production dans les années 2010 dû au déclin de ce format de pellicule en partie à cause des appareils photos compacts (point and shoot) et du numérique.
Il est toujours possible de faire développer et scanner ces pellicules.
127
Commercialisé en 1912 par Kodak
Largeur du film : 46mm, longueur : 80/85cm
variante du 120 en plus petite (61mm pour le 120)
format d’image : 41×41 mm, 31x41 mm, 41×65 mm selon appareil
Très populaire entre les années 1930 et 1960, notamment dans les Brownies et autres appareils simples.
Déclin rapide avec l’arrivée du film 126 (Instamatic) et surtout du 135 (35 mm) (fin de production en 1990)
Recommercialisé par Ilford et Rollei
126
largeur du film : 35mm
commercialisé en 1963 par Kodak
préchargée dans une cartouche plastique à glisser dans l’appareil
format d’image carré : 28x28
12, 20 ou 24 vues
simple d’utilisation, fait pour remplacé le 127
slogan marketing : "Drop in, shoot, and drop off."
déclin dans les années 80 avec l’arrivée du film 110, puis du film 135 (35 mm)
arrêt de production chez les divers fabriquant de 1999 à 2008.
Il est toujours possible de faire développer et scanner ces pellicules.
120/220
Les films 220 correspondent à une version plus longue du 120 (soit le double en longueur).
Le 120 est utilisé pour les appareils moyens formats. Ce type d’appareil permet d’obtenir des photos de grandes qualité grâce à la taille du film.
Type d’appareils moyens formats : appareils à soufflet, reflex mono et bi-objectif, télémétrique, appareils modulaires à dos interchangeable.
120
1901 par Kodak
largeur du film : 61mm, longueur : 75/85cm
papier protecteur scotché au début et à la fin et présent sur l’ensemble de la pellicule (dos)
formats d’images : 4,5x6 : 42x 56 mm, 6x6 : 56x56 mm, 6x7 : 56x70mm, 6x9 : 56x84mm
8, 12 ou 16 vues (selon format choisi)
compatible avec tous les appareils moyens formats
toujours produit
220
1965 par Kodak
largeur du film : 61mm, longueur : 150/170cm
papier protecteur scotché au début de la pellicule
formats d’images : 4,5x6, 6x6, 6x7, 6x9
16, 24 ou 32 vues (même formats, ×2)
compatible avec les appareils adaptés ou ayant un dos 220 approprié.
plus produit depuis 2013/2015
Les 120 sont disponibles en négatif et positif couleur/noir et blanc.
620
Le film 620 est une variante du film 120, utilisant le même film mais sur une bobine en métal plus fine et étroite. Il n’est plus produit aujourd’hui mais il est possible de charger les films 120 sur les bobines 620.
Produit en 1932 par Kodak
largeur du film : 61mm, longueur : 80/85cm
Bobine métallique plus étroite et fine que celle du 120
formats identiques au 120
Arrêt de production du film vers 1995.
110
introduit en 1972 par Kodak
largeur du film : 16mm, longueur 1,1 à 1,2m
taille de l’image : 13x17mm
12 ou 24 poses
préchargé dans une cartouche en plastique
simple d’utilisation, appareils très petit (qui tient dans la poche), automatique
déclin rapide dès les années 1980, avec l’arrivée du format APS et le numérique.
arrêt de production dans les années 2008 et relancement d’une gamme en 2012 par Lomography.
Minox Spy film
par Walter Zapp, inventé en 1936
uniquement pour des appareils Minox
fait pour la photo d’espionnage pendant la guerre froide
largeur du film : 9.2 mm (parfois arrondi à 9.5 mm), longueur 50 à 60 cm
taille de l’image : 8 × 11 mm
12 à 50 poses selon cartouche
environ 10× plus petit en surface que le 35 mm.
Kodak et Fujifilm ont cessé la production de film Minox dans les années 1990–2000.
Il existe encore quelques fabricants spécialisés ou passionnés qui rechargent des cartouches (ex : Blue Moon Camera, LOMO, ou via DIY).